Cet ancien directeur de post-production donne la touche finale aux programmes en terme d’image. Passionné par son métier, il partage avec nous son parcours.
C’est quoi un étalonneur ?
C’est quelqu’un qui est là pour homogénéiser ou donner du style à l’image. Je suis la dernière touche finale de l’image. Les étalonneurs travaillent soit avec le réalisateur, soit avec la rédaction ou, parfois, le directeur photo. La plupart du temps je travaille seul. Je me réfère à la technique si j’ai un besoin pour le moniteur ou autre. Je travaille sur Symphonie et Da Vinci. Le Symphonie est plus facile à travailler, le Da Vinci, plus précis. Ce dernier est beaucoup utilisé en publicité ou pour des films corporates par exemple.
Quel est ton parcours ?
J’ai fait un DUT en services et réseaux de communication multimédia. En 1997, à l’époque, c’était l’ère de l’avènement Internet grand public et du développement numérique et digital. Je faisais mon DUT à Velizy où nous avions un très grand studio audiovisuel. J’y ai passé pas mal de temps à “bidouiller”, c’était la naissance de Photoshop. En sortant de l’école, j’ai été assistant dans des petites boîtes de prod, assistant plateau, assistant montage, réal, prod…j’étais touche-à-tout. Ensuite, j’ai commencé à bosser chez Arthur (Case Productions à l’époque). Je suis devenu responsable post-prod très rapidement. Je travaillais sur les émissions : 120 minutes de bonheur, les petites canailles, la fureur, Exclusif … Au-même moment que l’arrivée du Loft, je suis arrivée chez Glem. Cette période correspondait d’ailleurs aux débuts d’Atlantis.
C’était comment les débuts d’Atlantis ?
C’était très familial. J’étais directeur de post-production chez Glem, détaché chez Atlantis. À l’époque il y avait 5 salles de montage ! Je passais ma vie ici avec mon équipe. J’ai vraiment plein de supers souvenirs chez Atlantis. J’ai même tourné des courts métrages dans les parkings à une époque ! Aujourd’hui, c’est une grosse machine qui a toujours un état d’esprit familial. J’ai tissé des liens forts dans le métier chez Atlantis. Mes rencontres ici ont été déterminantes.
Quelle est ta journée type ?
Je n’ai pas vraiment d’habitude. Je démarre la journée avec un petit point avec les équipes. On se brief sur ce qu’il y a à faire. En général je bosse 4/5 heures et ensuite on fait un point. Il y a quelques visionnages. Comme je suis en bout de chaîne, les enjeux éditoriaux sont passés, donc la pression est différente, elle est redescendue. Ce que j’aime chez Atlantis c’est que les bureaux sont très aérés et les espaces communs sont sans vis-à-vis ce qui permet de poser son regard au loin. C’est important pour moi , comme mes yeux sont mes outils de travail, je dois breaker par moments.
Tu as une méthode de travail ou des habitudes particulières ?
Comme je travaille souvent seul, je travaille en musique. Je suis au casque comme ça je ne perturbe pas les autres. J’adore ça !
Si tu ne devais garder qu’un titre dans ta playlist de travail, lequel serait-ce ?
Yellow Brick Lane d’Eminem !